Sébastien Lecornu répond : ce qu’il compte faire sur la taxe Zucman, les retraites et l’AME
Les attentes sont fortes. Le pays réclame des décisions utiles et claires. Sébastien Lecornu promet des choix lisibles, sans bavardage ni coups d’éclat stériles. La discussion doit rester au Parlement. Le cap vise la justice fiscale, les retraites et l’AME. Le style se veut sobre, avec des décisions argumentées. Des compromis responsables doivent répondre aux priorités essentielles. Chaque mesure sera expliquée simplement.
Justice fiscale et méthode de négociation selon Sébastien Lecornu
Le Parlement redevient le cœur de la décision. Le budget doit naître d’un débat réel, puis vivre par des amendements concrets. Les ministres devront convaincre en séance et travailler tard si nécessaire. La négociation prime sur le slogan. Le chef du gouvernement participera pour exiger des positions utiles.
Le gouvernement sera annoncé avant l’ouverture ordinaire, sous réserve des avis HATVP. Chaque ministre endossera la copie budgétaire. Aucun débauchage gratuit n’est souhaité, car la clarté facilite les compromis. La règle est simple : orientations partagées et dialogue social loyal. Mieux vaut une coalition d’idées qu’un casting supposé brillant.
La taxe Zucman répond à une demande de justice. Elle pose aussi un défi technique. Taxer l’outil de travail peut freiner l’emploi et l’investissement, donc la réponse doit rester précise. Le CAE évoque moins de cinq milliards de rendement. La décision exigera transparence et pédagogie, prévient Sébastien Lecornu.
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Budget, retraites et équilibre des comptes pour Sébastien Lecornu
La dépense de l’État baissera de six milliards. Les retraites gagneront six milliards et la santé cinq milliards l’an prochain. L’effort s’accompagne d’une réforme de l’État et d’une décentralisation assumée. L’argent public doit financer des priorités claires. Pas d’austérité sèche, mais des économies ciblées et un État plus efficace.
La trajectoire vise environ 4,7 % de déficit, avec 3 % en 2029. Aucun renoncement à deux jours fériés non rémunérés n’est retenu. Sans budget voté, le risque approcherait 6 % et les taux grimperaient. Les ménages et les entreprises paieraient la note. Place à la liasse d’amendements plutôt qu’à la liasse de tweets.
La justice de l’effort passe par la lutte contre les fraudes sociales et fiscales. Les rentes doivent cesser, y compris dans la transition énergétique. Les filières aidées devront prouver leur exemplarité, tandis que les investissements utiles seront protégés. Ce réalisme, rappelle Sébastien Lecornu, nourrit la souveraineté financière du pays.
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Fraudes, aides publiques et réformes sensibles au Parlement
La réforme des retraites n’est pas close. La pénibilité et l’équité pour les femmes restent sur la table. Des ajustements ciblés sont possibles, sans conclave interminable. Des avancées sont rappelées : plus 100 euros sur la retraite minimale. L’assurance vieillesse des aidants est confirmée, et la surcote s’applique à 63 ans pour les mères.
L’assurance chômage appelle une réponse sur les abus liés aux ruptures conventionnelles. Un travail loyal avec les partenaires sociaux est privilégié. La méthode demeure pragmatique, car une avancée utile vaut mieux qu’une promesse lointaine. Le débat doit vivre au Parlement. Le 49.3 n’est pas l’outil recherché.
L’AME ne serait pas supprimée, car la santé publique l’exige. Des critères pourront évoluer et l’administration se moderniser. Le gouvernement rejette les intox sur l’énergie et refuse toute rente dans les secteurs subventionnés. La cohérence d’ensemble, insiste Sébastien Lecornu, repose sur efficacité et justice.
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Repères clairs pour un cap assumé et négocié
Clarté sur les priorités, fermeté sur les dérives et continuité du dialogue : voilà la boussole. Le cap s’appuie sur des chiffres assumés, des réformes ciblées et un Parlement respecté. L’objectif est de sécuriser les comptes et les services. Dans cet esprit, Sébastien Lecornu avance pas à pas. L’efficacité concrète pèse davantage que les postures, car la confiance renaît lorsque l’effort est partagé.
